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Implantation d’une usine Renault en Algérie : Carlos Ghosn, PDG de Renault : «J’y crois fermement»
 

Les discussions entre le gouvernement algérien et le constructeur automobile Renault sont toujours en cours en vue d’arriver à la finalisation du projet. Le président-directeur général de Renault, Carlos Ghosn, y croit fermement.

En effet, en marge du Salon automobile de Francfort, le premier responsable de la marque au losange a fait part, au site autoalgerie.com, des réelles ambitions de Renault de voir ce projet se concrétiser. Carlos Ghosn a ajouté : «Nous continuons à discuter avec le gouvernement algérien. Nous avons déjà transmis tout notre intérêt pour réaliser un projet de ce type et nous souhaitons que ces discussions se poursuivent. Nous sommes prêts à faire tout ce qui est nécessaire pour réaliser ce projet.» Par ailleurs, M. Ghosn a insisté sur le fait qu’il est préférable de «bien discuter au départ et de s’entendre sur tous les points d’un projet qui fait l’unanimité que de partir très vite sur un projet et de n’en discuter qu’une fois celui-ci lancé. Pour ma part, je préfère qu’on prenne le temps pour bien discuter et qu’on aboutisse à un projet qui fasse l’unanimité ; par la suite, on gérera rapidement la situation». Interrogé sur l’état d’avancement de ces discussions, Carlos Ghosn a révélé l’existence de «discussions sur les modalités, le nombre de véhicules, les conditions de
financement… Il y a beaucoup de choses qui doivent être traitées. Maintenant, une chose est sûre, il y a un intérêt certain à continuer à développer les très bonnes relations entre Renault et l’Algérie».

Le PDG de Renault-Nissan n’a pas manqué de rappeler que «le marché algérien est très important pour nous. Renault a depuis toujours été très populaire en Algérie et nous en sommes très satisfaits. Renault a une grande histoire avec l’Algérie et nous espérons que cette belle histoire va se poursuivre encore pour des années. Comme vous le savez, quand il y a eu des tentatives d’implantation industrielle en Algérie, Renault a été le premier à lever le bras et à répondre présent ; vous pouvez compter sur nous. J’espère que l’avenir sera aussi bon que le passé, sinon meilleur, entre l’Algérie et nous».Rappelons qu’en marge des assises nationales du commerce, qui se sont déroulées au mois de juin dernier, le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, M. Mohamed Benmeradi, avait annoncé que les négociations pourraient aboutir avant la fin de l’année après que le dossier est avancé sur plusieurs points. Le ministre avait également déclaré que trois points devaient être encore abordés afin de savoir si «l’Algérie aura sa première usine de construction automobile : les mesures de protection, l’intégration du tissus industriel national et le volet commercial».